Victime d’agression
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Des traumatismes physiques et psychologiques
La victime peut désormais avoir une attitude active
En 2015, 932 homicides volontaires ont été recensés en France, en nette progression d’une année sur l’autre puisqu’il y en avait moins de 800 l’année précédente (soit une augmentation de plus de 17%).
Bien évidemment, les attentats de l’année 2015 marquent la nécessaire prise en compte des actes terroristes dans la politique pénale et la prise en charge des victimes.
Autre signe inquiétant, l’augmentation constante des violences faites aux femmes (un million de cas en 2015), de la violence verbale, à la violence physique et au viol.
Mais on ne peut être complet sur le sujet de la violence sans évoquer la recrudescence des mauvais traitements à enfants.
Même la violence du quotidien, souvent attachée aux actes crapuleux comme le vol avec violence, laisse sur la victime des traces de traumatismes qui mettent du temps à se réparer.
Au traumatisme physique, s’ajoute quasi systématiquement le traumatisme psychologique, appelé état de stress post-traumatique. La prise en charge médicale est donc souvent doublée d’une prise en charge psychiatrique et/ou psychologique mettant en ouvre les techniques les plus modernes des sciences cognitives ou comportementales, d’EMDR, d’hypnose etc…
La victime peut désormais avoir une attitude active en déposant plainte devant le procureur de la république ou en se constituant partie civile devant un juge d’instruction.
Le procès pénal tient une place importante dans le travail de reconnaissance et de restauration de la victime (cour d’assises, tribunal correctionnel, tribunal pour enfants).
Hormis le procès pénal, l’indemnisation civile peut prendre des chemins très variés : juridictions civiles classiques comme le Tribunal de Grande Instance, mais aussi les Commissions d’Indemnisation des Victimes d’Infraction (CIVI).
