Victime d’une agression, de violences, de viol ou autres atteintes sexuelles
Vous êtes victime d’une agression, de violences, de viol ou autres atteintes sexuelles ?
Des traumatismes physiques et psychologiques
La victime peut désormais avoir une attitude active
En 2022, 959 homicides volontaires ont été recensés en France, en nette progression d’une année sur l’autre : +9%.
Autre signe inquiétant, l’augmentation constante des violences volontaires en générale (+15%), mais aussi des violences sexuelles, des viols et tentatives de viols (en moyenne +10%) qui comptent plusieurs dizaines de milliers de victimes, dont une hausse toujours forte des victimes femme.
Mais on ne peut être complet sur le sujet de la violence sans évoquer la recrudescence des mauvais traitements à enfants et de façon générale des violences intrafamiliales (+17%).
Même la violence du quotidien, souvent attachée aux actes crapuleux comme le vol avec violence, laisse sur la victime des traces de traumatismes qui mettent du temps à se réparer.
Au traumatisme physique, s’ajoute quasi systématiquement le traumatisme psychologique, appelé état de stress post-traumatique. La prise en charge médicale est donc souvent doublée d’une prise en charge psychiatrique et/ou psychologique mettant en œuvre les techniques les plus modernes des sciences cognitives ou comportementales, d’EMDR, d’hypnose etc…
La victime peut désormais avoir une attitude active en déposant plainte devant le procureur de la république ou en se constituant partie civile devant un juge d’instruction. Notre rôle d’avocat est de rédiger la plainte, constituer le dossier et l’accompagner lors de ses auditions.
Devant le juge d’instruction, nous sommes actifs et utilisons le code de procédure pénale pour faire des demandes d’actes, d’audition. Nous influons sur les suites données par le juge.
Le procès pénal tient une place importante dans le travail de reconnaissance et de restauration de la victime (cour d’assises, tribunal correctionnel, tribunal pour enfants).
Hormis le procès pénal, l’indemnisation civile peut prendre des chemins très variés : juridictions civiles classiques comme le Tribunal de Grande Instance, mais aussi les Commissions d’Indemnisation des Victimes d’Infraction (CIVI).